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mercredi 18 février 2015

Une bougie s'éteint, un flambeau se rallume

Voici que fleurissent les marronniers sur le thème du Handicap, en particulier dans la presse d'entreprise. Et la Poste ne fait pas exception. Ainsi dans le JOURPOST IDF de février 2015, n°87, La Poste francilienne
se paie une campagne d'autopromotion à moindre frais afin de vanter ses mérites en matière d'insertion des travailleurs handicapés.. Cela commence par la page de Une intitulée "dossier transverse!!!!, insertion et handicap". Par expérience, il est vrai que cette transversalité nous a amené plus vers la case Pôle Emploi.
Puis viennent les pages 2 et 3 qui vantent la politique merveilleuse de l'entreprise au profit des postier-e-s handicapé-e-s.
Heureusement que La Poste à des équipes de terrain concernées, innovantes, pour que les dossiers avancent. Que ce soit sur la DAST de Maison Alfort, à Gentilly,  ou à Saint Quentin en Yvelines. C'est grâce à leur implication et leur ténacité que le dossier du handicap a surnagé. 
En effet, il ne faut pas être dupe, le maintien dans l'emploi à La Poste est devenu l'exception. La règle, c'est la porte. Le chômage, la retraite pour invalidité pour les fonctionnaires. Comment vivre avec 800 euro brut de retraite de d'allocation chômage, aujourd'hui?
Combien de dossiers télétravail déposés pour un accepté? Combien de réorganisations de services qui prennent la question du handicap dans leur cadre d'organisation? Combien de collègues laissés à l'abandon chez eux, car on sait pas quoi faire d'eux? Combien d'apprentis sont retrouvés devant la porte de pôle ou cap emploi, car La Poste ne les a pas embauchés. Trop préoccupée par l'optimisation fiscale et sociale du moment.
Malgré ces dérives, mon action avec les structures CFDT, les référents Poste, ont permis de nouer des liens forts et créer une communauté pour faire avancer la question du Handicap au sein de la maison mère.
Au cours de ces 3 ans, nous n'avons pas à rougir de nos actions, bien au contraire. Sans nous, la question du Handicap serait restée un dossier transverse, et calerait une armoire de quelques bureaux parisiens oubliés.
Merci à toutes et tous pour ces moments d'humanité.