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mercredi 13 mai 2015

La Poste: Je reprend mon bâton de pélerin pour défendre les postier-e-s en situation de handicap

Malgré les plaquettes papier glacé, réalisées par un ESAT, malgré les trompettes du succés que La Poste fait sonner pour la réalisation de "ses objectifs" en terme de Handicap. La réalité du terrain rattrappe toujours les beaux parleurs. Et dans ce cas,
 La Poste est championne du discours acidulé qui peut se résumer ainsi "faites moi confiance". La belle histoire.
Je vais à mon tour vous en raconter une, histoire. Mais qui ressemble plus à un film d'horreur qu'au conte de fée de notre enfance.
Depuis quelques semaines, j'ai été saisi par une collègue du Var. Car La Poste a décidé de la licencier, au motif: impossibilité de la reclasser.
Depuis près de 2 ans, cette collègue se bat seule contre le rouleau compresseur de l'inhumanité administrative postale. Cette saisine déclenche alors mon déplacement sur Toulon en ce début de semaine. Ville charmante au demeurant, avec son port militaire, ses marchés de pays et bien sur le RCT.
Mais trève de plaisanterie. Ce que je découvre une collègue brisée, une Direction Régionale à la rue.
C'est effarant et effrayant. Aucune procédure n'est respectée, l'obligation de santé, de sécurité, de résultat aux abonnés absents. L'accord handicap à La Poste, "ça me dit vaguement quelque chose". "Les dispositifs associés connait pas". Et j'en passe.
Pendant plus d'une heure, séance de pédagogie et explication de texte pour les représentantes de la Poste qui sont censées être formées et appliquées les règles édictées par les énarques postales et le Code du travail. Le Code de quoi?
Après, ce cours particulier, ce qui l'en ressort: on arrête la procédure de licenciement, on vérifie si la proposition de poste est conforme aux préconisations du médecin du travail, on bâtit avec l'agent un projet professionnel en s'appuyant sur cabinet externe spécialisé dans le handicap,..etc
La suite au prochain épisode.