Le MARCEL DU HANDICAP revient. Et, les nominés se bousculent au portillon, même si, ils auraient bien voulu passer au travers. Comme les feuilles tombent en automne, les personnes en situation de handicap à La Poste font de même. Du champ honneur au champ des horreurs, il n'y a qu'un pas, qu'on franchit avec un certain entrain des établissements de cette entreprise, sous accord handicap agréé faut il le rappeler.
Ainsi, le premier nominé
La PIC d'ARRAS, qui est victime du nouveau schéma directeur du courrier. Adieu Arras, bonjour Lesquin dans le Nord et l'enfer de l'autoroute A1 saturée par le trafic pan européen. Cette fermeture a fait l'objet, soit disant, "d'un accord d'accompagnement social", dans lequel le Handicap est aux abonnés absents. Pourtant, cette PIC (Plateforme Industrielle Courrier) a reçu un trophée "Handifférence" en 2013 pour l'accompagnement d'un collègue déficient visuel. Cet exemple prouve que ces trophées sont de la poudre aux yeux avant tout. Pour la Direction de cet établissement, la compensation du Handicap: connais pas et encore moins l'accord handicap signé le 26 mai 2015 par La Poste et une majorité des organisations syndicales.
Deuxième nominé: Le Bureau de Poste de Tarbes (Réseau). Etablissement reconnu également par un trophée "Handifférence". Dans ce cas, La Poste n'hésite pas à tenter de licencier un collègue de 63 ans, et comme elle n'y arrive pas proposer une rupture conventionnelle. La machine à broyer tourne à plein régime.
Troisième nominé, La PPDC d'Alès pour l'inhumanité de traitement d'une collègue en situation de handicap.
