La première journée interprofessionnelle de sensibilisation au handicap, organisée à Longwy, a permis aux acteurs du social ou de la petite enfance de mieux connaître les outils à leur disposition.Juste avant de quitter la salle Gérard-De-Kanel, le conseiller général Christian Ariès a eu le temps d’entendre les remarques des participants à la première journée interprofessionnelle de sensibilisation au handicap, organisée dans le bassin de Longwy samedi dernier.
« On lui a notamment expliqué que toutes les structures,
comme le centre d’action médico-social précoce (Camsp), sont surchargées
et manquent donc de place. Les listes d’attente peuvent aller jusqu’à
un an », expliquait Nadine Weber, chargée de mission Caf-CG 54 (caisse
d’allocations familiales et conseil générale de Meurthe-et-Moselle NDLR)
sur la coordination territoriale petite enfance.
Un état de fait
qui n’est pas sans conséquences : « Les enfants sont exclus d’un peu
partout, alors que la Maison départementale de la personne handicapée a,
par exemple, recensé 40 000 jeunes qui pourraient être accueillis. »
Le
problème est le suivant : « Ce n’est pas Christian Ariès ni les
politiques locaux qui détiennent les cordons de la bourse, et les
budgets baissent au niveau de l’État sur ces questions. »
La
journée de sensibilisation n’avait pas (uniquement) pour objectif de se
pencher sur ce volet politique. Il s’agissait aussi et surtout de réunir
tous les acteurs de l’accueil des enfants du territoire.
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