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dimanche 28 décembre 2014

Brazzaville : l’encadrement des enfants vivants avec handicap interpelle

L’institut des jeunes sourds de Brazzaville a organisé le 23 décembre une soirée de bienfaisance au profit des enfants vivant avec un handicap de surdité. Elle a été une occasion pour
Nazaire Dianbindama de lancer un cri de cœur face à l’état de délabrement et au manque du personnel qualifié auquel fait face cette école.
Après  l’exécution de l’hymne national congolais, brillamment interprété en langage des signes par un échantillon d’enfant de cette école, un documentaire poignant sur la surdité des enfants au Congo a été projeté. Ce film relève entre autre l’état de délabrement avancé de l’institut des jeunes sourds et l’absence du matériel didactique dans cet établissement. 
L’institut des Jeunes sourds a été créé en 1971 par André Marie Ganga, frère de la congrégation de Saint Gabriel. À l’issue d’un séminaire de formation à Bordeaux en France.  Il rentre au Congo et est frappé par les conditions d’abandon qui sont offertes aux jeunes congolais. L’institut ouvre ses portes dans les locaux prêtés par les sœurs de Cluny à l’actuelle école de Javouhey. C’est en 1974 avec la perspicacité du frère gabrieliste que le président Marien Ngouabi indique le site actuel aux autorités ecclésiales pour ouvrir l’institut des jeunes sourds de Brazzaville. Il a démarré avec dix-sept élèves qu’il a fallu aller chercher dans les familles. Lorsque l’institut s’installe à la patte d’oie, il compte 36 élèves. 
Mais avec les évènements sociaux politiques que le  Congo a connus, l’institut des jeunes sourds n’a plus jamais été réhabilité. Cet institut va souffrir dans la formation de ses cadres. Jusqu’en 1998,.... La suite de cet article sur le site d'information AIAC