L’institut
des jeunes sourds de Brazzaville a organisé le 23 décembre une soirée
de bienfaisance au profit des enfants vivant avec un handicap de
surdité. Elle a été une occasion pour
Nazaire Dianbindama de lancer un cri de cœur face à l’état de délabrement et au manque du personnel qualifié auquel fait face cette école.
Nazaire Dianbindama de lancer un cri de cœur face à l’état de délabrement et au manque du personnel qualifié auquel fait face cette école.
Après
l’exécution de l’hymne national congolais, brillamment interprété en
langage des signes par un échantillon d’enfant de cette école, un
documentaire poignant sur la surdité des enfants au Congo a été projeté.
Ce film relève entre autre l’état de délabrement avancé de l’institut
des jeunes sourds et l’absence du matériel didactique dans cet
établissement.
L’institut des Jeunes sourds a été créé
en 1971 par André Marie Ganga, frère de la congrégation de Saint
Gabriel. À l’issue d’un séminaire de formation à Bordeaux en France. Il
rentre au Congo et est frappé par les conditions d’abandon qui sont
offertes aux jeunes congolais. L’institut ouvre ses portes dans les
locaux prêtés par les sœurs de Cluny à l’actuelle école de
Javouhey. C’est en 1974 avec la perspicacité du frère gabrieliste que le
président Marien Ngouabi indique le site actuel aux autorités
ecclésiales pour ouvrir l’institut des jeunes sourds de Brazzaville. Il a
démarré avec dix-sept élèves qu’il a fallu aller chercher dans les
familles. Lorsque l’institut s’installe à la patte d’oie, il compte 36
élèves.
Mais avec les évènements sociaux
politiques que le Congo a connus, l’institut des jeunes sourds n’a plus
jamais été réhabilité. Cet institut va souffrir dans la formation de
ses cadres. Jusqu’en 1998,.... La suite de cet article sur le site d'information AIAC