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mardi 15 septembre 2015

Le Handicap invisible enfin reconnu

Une chute de l’escabeau en faisant du bricolage, un ballon de rugby sur la tête, un accident de moto… On compte 155 000 traumatismes crâniens en France chaque année.
 Les cas graves sont pris en charge par les services d’urgence, la réanimation, la neurochirurgie, puis la rééducation… Un réseau bien balisé. Mais pour le reste, 80 % des cas, les « traumatismes crâniens légers », les conséquences ne sont pas forcément bénignes, et l’absence de prise en charge peut conduire à des « handicaps invisibles ».
De quoi parle-t-on ? Le traumatisme crânien léger est défini par un score de Glasgow (indicateur de l’état de conscience) entre 13 et 15, mesuré dans les trente minutes suivant le choc. Avec ou sans perte de connaissance immédiate, il est associé à une amnésie post-traumatique de une à vingt-quatre heures. Il comprend une série de symptômes, très variables d’un cas à l’autre : céphalées, douleurs cervicales, vomissements, vertiges, fatigue, troubles cognitifs et de la mémoire, de l’attention et de l’humeur, qui peuvent apparaître dès la phase aiguë du traumatisme...
La suite et la fin de cet article sur le site lemonde.fr