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lundi 23 novembre 2015

Enfance et handicap à Nancy : des jouets contre la différence

Pour entrer, il faut sonner. Et être identifié par visiophone. Normal : la halte-garderie des Tamaris de Nancy était déjà en dispositif Vigipirate, comme les autres structures « petite enfance » de Nancy. Et la vigilance est encore accrue avec l’état d’urgence. Ce qui n’empêche pas la directrice Karine Perrin de garder le sourire, tout comme ses collaboratrices. Manière de ne pas faire ressentir la tension aux tout petits.
Il est vrai qu’ici,
on s’efforce en permanence de s’adapter aux réalités de la société. Les personnels ont par exemple travaillé à la maîtrise des bases de la langue des signes pour être en mesure d’établir le contact si un bambin sourd ou malentendant devait être reçu. Ils ont aussi l’expérience de l’accueil d’un enfant atteint de trisomie 8. « Nous avons travaillé en concertation avec la famille et le milieu médical. Aujourd’hui cet enfant a pu intégrer l’école ».

Une quinzaine d’enfants

En fait, toutes les structures « petite enfance » de Nancy sont, sur le principe et depuis plus de vingt ans, ouvertes à l’accueil d’enfants handicapés (une quinzaine actuellement). Pour peu que « le handicap soit compatible avec une vie en collectivité et ne nécessite pas d’aménagement lourd. Car notre objectif c’est de faciliter l’accueil de ces enfants dans un milieu de vie ordinaire. C’est aussi un moyen de familiariser l’ensemble des enfants au handicap », explique Élisabeth Laithier, adjointe au maire.
La suite et la fin de cet article sur le site lestrepublicain.fr