La crèche Charivari, située dans
le 9ème arrondissement de Paris, accueille depuis 8 ans une trentaine
d'enfants. Une dizaine d'entre eux souffrent d'un handicap moteur ou mental. Un
vrai pari et un engagement envers les enfants handicapés, pour la directrice.
"Au nom de quoi, Noah ne
pourrait pas être ici ?" C'est à
partir de cette question que Sandrine Delpeut a décidé d'ouvrir une crèche pour
tous les enfants. Handicapés ou pas. Parmi les 33 enfants à Charivari
aujourd'hui, une dizaine d'entre eux souffrent d'un handicap moteur ou mental.
C'est le cas de Noah, atteint de
la trisomie 21. A deux ans, le garçon ne
sait toujours pas marcher mais il fait d'énorme progrès depuis qu'il est dans
cette crèche. D'après sa grand-mère, Brigitte, _"Noah sait manger tout seul,
faire de la peinture..." ce qui n'était pas le cas dans son ancienne
crèche. Elle voulait le faire évoluer avec les tout petits, les bébés. Ici à
Charivari, Noah reste avec des enfants de son âge et participe aux mêmes
activités. La lecture reste son moment préféré :
Mettre le potentiel de l'enfant
en avant, plutôt que son handicap. "Ça ne me demande pas plus d’efforts et
c'est porteur au niveau professionnel, je développe mes observations et ça peut
me servir pour les autres enfants"
dit Marine, l'une des éducatrices. Cette structure c'est aussi un
soulagement pour les parents de ces enfants qui ont du mal à trouver des places
dans des établissements "ordinaires",
là où leur petit peut grandir avec d'autres enfants qui n'ont pas de
handicap...
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