Accès à l’espace public empêché, entrée dans
l’espace du fantasme refusée, interdiction de mener une sexualité: les
personnes en situation de handicap ont défense de pénétrer! Deuxième volet de
notre série sur les sexualités invisibles.
«Nous
vivons dans un monde créé par des valides pour des valides.» Voici l’idée
centrale des disabilities studies, mouvement émergent aux Etats-Unis à
partir des années septante et qui fera son apparition en Europe plus
tardivement. Cette discipline académique et les mouvements sociaux qui l’ont
accompagnée mettront en évidence que les personnes en situation de handicap
vivent de nombreuses oppressions, désignées par le terme ableism en
anglais (lequel est traduit par validisme ou capacitisme en francais).
De
manière évidente l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement de l’espace
public sont source de difficultés et de préoccupations pour les personnes à
mobilité réduite. Les marches devant les ascenseurs ou les toilettes en
sous-sol uniquement accessibles par escaliers rendent impossibles les
déplacements. Le corollaire direct de ces obstacles urbains résulte en
l’exclusion des personnes à mobilité réduite de toute perspective d’accéder
pleinement à une vie sociale et à certains lieux de rencontre...
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