Ce
mercredi, le gouvernement a rendu publics les projets de décrets modifiant les
règles d’indemnisation du chômage. Ces projets traduisent juridiquement la
réforme annoncée par le Premier ministre et la ministre du Travail le
18 juin dernier.
Pour la CFDT, cette réforme est injuste socialement. Elle induit des baisses de droits drastiques pour de très nombreux demandeurs d’emploi, 1,2 million a minima. Dont parmi eux, des demandeurs d'emploi en situation de handicap. Qui ont souvent des difficultés à l'accès à leurs droits et accompagnement pour l'accès à l'emploi, leur retour à l'emploi ou à la formation initiale et/ou professionnelle afin de développer leur parcours de carrière. Et sécuriser ces parcours.
Pour la CFDT, cette réforme est injuste socialement. Elle induit des baisses de droits drastiques pour de très nombreux demandeurs d’emploi, 1,2 million a minima. Dont parmi eux, des demandeurs d'emploi en situation de handicap. Qui ont souvent des difficultés à l'accès à leurs droits et accompagnement pour l'accès à l'emploi, leur retour à l'emploi ou à la formation initiale et/ou professionnelle afin de développer leur parcours de carrière. Et sécuriser ces parcours.
Dès la
première lecture de ces projets de décrets, nous découvrons avec stupeur une
nouvelle mesure prise de manière unilatérale et sans concertation :
l’augmentation de la part du financement du régime d’assurance chômage à Pôle
emploi, qui devra passer de 10 % à 11 % des ressources de l’Unédic.
Avec
cette mesure, ce sont plus de 377 millions d’euros qui, dès 2020, seront
transférés de l’Unédic vers Pôle Emploi.
Avec
cette mesure, ce sont donc les demandeurs d’emploi eux-mêmes, et notamment les
plus précaires, qui vont payer leur accompagnement !
Le
financement du budget de Pôle emploi est aujourd’hui assuré par l’Unédic pour
3,52 milliards d’euros et par l’État pour 1,36 milliard. La
participation de l’Unédic au financement de Pôle emploi a augmenté de
500 millions d’euros en 10 ans, contrairement à celle de l’État qui, elle,
n’a jamais évolué.
Pour la
CFDT, ce choix est inadmissible, socialement injuste et totalement incohérent
alors même que le gouvernement justifiait il y a quelques jours la baisse des
droits des demandeurs d’emploi pour accélérer le désendettement de l’Unédic.