La semaine dernière, j'ai été contacté par un collègue de besançon, qui voit la
porte de sortie s'approcher de plus en plus.
Ce postier, facteur de son état, est reconnu RQTH. Et les aléas de la vie ont fait que son handicap rend impossible son maintien dans l'emploi de facteur.
La procédure de reclassement débute et OHHHH surprise, il n'y a aucun poste compatible avec ses aptitudes définies par le médecin du travail. Sur un périmètre d'un Groupe de plus de 240 000 personnes, celà m'étonne toujours.
Lors de cet entretien, la juriste émérite de La Poste met bien en avant que nous ne sommes pas dans le cadre d'un entretien préalable à licenciement. Mais dans le cadre un entretien d'étape pour faire le point sur la procédure de reclassement. Ah humour quand tu nous tiens...
Après quelques "aimables mots" entre les représentants de La Poste et votre serviteur. Je rentre dans le détail de la procédure et sur le projet professionnel validé par un organisme extérieur. La première question qui me vient à l'esprit est "le financement du BTS est il bien sur les deux ans du cursus?"
La réponse fut tout aussi surprenante qu'incongrue. "La première année est financée par le budget handicap, pour la seconde Monsieur devra se débrouiller, car il sera sorti des effectifs de l'entreprise."
Je croyais que la décision de licencier ce jeune homme n'était pas prise. Oups!!! Votre langue aurait elle fourchée?
Après de longues minutes de débat sur la necessité de financer les 2 ans, le représentant de La Poste accepte que cette question soit abordée et tranchée au niveau national. Affaire à suivre...
La Poste est une grande école du rire, du rire jaune bien sur!
