Cassandre a 20 ans, une jeune fille encore toute droite. Mais qu'en
sera-t-il dans 10 ou 20 ans ? Car, voilà, Cassandre est vendeuse dans un
magasin de prêt-à-porter parisien.
Une enseigne fun, jeune et cool !
Mais qui interdit à ses employés de poser ne serait-ce qu'un quart de
fesse de la journée, même en caisse. Huit heures debout, juste une
petite pause pour manger. Alors, quand son dos la fait trop souffrir,
son seul recours c'est d'aller s'asseoir sur la cuvette des toilettes,
pour souffler ! La médecine du travail déplore mais n'apporte aucune
réponse.
Des fabriques à handicap
Un quotidien partagé par des centaines de milliers de Français qui,
au nom du travail, s'usent, s'abiment et viennent grossir, quelques
décennies plus tard, les rangs des travailleurs handicapés. Faut-il
encore une fois le rappeler, les troubles musculo-squelettiques (TMS)
sont la première cause de maladie professionnelle en France et
représentent un enjeu humain et économique considérable pour les
entreprises. Des handicaps invisibles, que certaines organisations
patronales préfèrent donc ne pas voir. Après moi le déluge... Dans
l'urgence, priorité à la cadence ! Et peu importe si la marque jeune et
cool est en réalité une « fabrique à handicap ». Est-ce si compliqué de
comprendre que l'intérêt que l'on porte à ses employés et le confort
qu'on leur accorde est un gage de productivité et donc de rentabilité ?
Faire travailler à la caresse plutôt qu'au bâton.
Une norme internationale dédiée
Certains s'y emploient,.... La suite sur le site handicap.fr