de véritables leviers d’action pour que les travailleurs handicapés de La Poste soient maintenus dans l’emploi.
Autant La Poste intègre relativement bien les travailleurs handicapés qu’elle recrute…autant elle n’est pas toujours à la hauteur de sa responsabilité sociale lorsqu’il s’agit de maintenir les postiers handicapés dans l’emploi.
C’est intolérable !
Tous les 2 jours, un travailleur handicapé est : soit licencié, soit mis en invalidité.
Le référent syndical de la CFDT sur le handicap est saisi quotidiennement par des postier-e-s en grande difficulté…des postiers pour qui l’entreprise ne trouve, soit disant, pas de solution…
La Poste doit totalement réinterroger sa "gestion" du retour et du maintien dans l’emploi. Pour la CFDT, cela passe par une fusion de la commission pluridisciplinaire et de la Commission Reclassement Réadaptation (C3R) en une seule commission.
Cette nouvelle commission devra avoir une sphère d’intervention bien plus large et sa mission devra consister à éliminer le risque de désinsertion professionnelle des bénéficiaires de l'obligation d'emploi (BOE). Concrètement, sous couvert du DRH, la Commission de Retour et Maintien dans l’Emploi (CRME) devra piloter un vrai plan d’action avec des moyens et une obligation de résultat.
Pour la CFDT, il n’est plus question de pouvoir licencier localement un travailleur handicapé. C’est à une instance nationale de se prononcer et cela au regard d’un dossier qui doit apporter la démonstration que tout a été fait pour garder le travailleur à La Poste.
► Deuxième condition : permettre aux travailleurs handicapés de quitter La Poste plus tôt. Si travailler avec un handicap ne présente pas de facteur de pénibilité alors c’est à n’y plus rien comprendre !
C’est pourquoi, la CFDT revendique la création d’un Temps Partiel Aménagé dédié aux travailleurs handicapés. Ce Temps Partiel Aménagé Handicapé (TPAH) devra être encore plus intéressant que le TPAS ouvert aux postiers exerçant ou ayant exercé des fonctions comportant des facteurs de pénibilité.