Pour la première fois, un film calédonien participe au Festival
international du court-métrage sur le handicap, qui débute dimanche, à
Cannes. De l’école Candide-Koch,
à la Vallée-des-Colons, aux stars de la
Croisette, le récit d’une aventure humaine et artistique.
«C’est pas du Spielberg, juste un petit film de trois minutes, il
faut rester humble », prévient d’entrée Hmej Wenehoua, professeur en
classe Ulis (Unité localisée pour l'inclusion scolaire) au collège de
Koutio.
Derrière lui, sur la télé du salon, Floc, un petit
bonhomme en fauteuil roulant s’apprête à traverser les rues de Nouméa, à
la recherche d’une place bien à lui dans la cité. Un parcours du
combattant au milieu des incivilités et des regards indifférents. Et une
place que Floc - c’est aussi le titre du film - va tenter de conquérir
avec l'aide des enfants.
A l’origine de ce court-métrage - une «
émotion de trois minutes », comme le décrit Hmej -, un appel à projets
lancé par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville de
Nouméa, début 2013. Avec sa classe de l’école Candide-Koch, à la
Vallée-des-Colons, des élèves âgés de 7 à 12 ans atteints de troubles
d'ordre cognitif, l’enseignant présente le scénario du fim d’animation.
Le projet fait mouche - « ils avaient tous la larme à l’œil », se
souvient Hmej Wenehoua - et la fine équipe décroche le premier prix.
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