Ceux qu’on a appelés les «enfants Ritalin» sont rendus à l’université. Les étudiants ayant un handicap, comme un déficit d’attention ou un trouble d’apprentissage, sont
quatre fois plus nombreux dans les universités du Québec qu’il y a 10 ans. Et on leur paie parfois des preneurs de notes, a appris Le Journal de Montreal.
Voilà l’une des mesures d’accommodement que doivent mettre en place les universités québécoises, en ces temps de compressions, pour faire face à ce nouveau défi.
Maxime (nom fictif) est atteint du syndrome d’Asperger, accompagné d’un déficit de l’attention. Dans le cadre de ses études en administration, il a droit à certaines mesures d’aide: prise de notes par un autre étudiant dans ses cours, service de tuteur, recours à un ordinateur avec logiciel de correction, plus de temps pour passer ses examens dans un local à part. «Ça m’a vraiment aidé», lance-t-il.
Certaines de ces mesures – comme les preneurs de notes et les outils informatiques – sont payées par le programme d’allocation pour les besoins particuliers des étudiants du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Il s’agit du même programme qui paie les services de soutien offerts aux étudiants ayant des handicaps physiques, comme ceux qui sont sourds ou aveugles, par exemple...
La suite et la fin de cet article sur le site journaldemontreal.com